M. S. LATASA MIRANDA
ENFANTS - POÈMS, POÈMS - ENFANTS
NIÑOS POEMAS, POEMAS NIÑOS
Je sens la non-réponse comme réponse.
Le silence parle.
Paul Valéry
Et sûrement que vous comprenez
le pourquoi des choses,
et vous voyez les fruits
de l'aube et de la nuit,
le silencieux et infini fluir du temps.
Sans doute vous savez à quel doux amour sourires la printemps,
ce qui aide l' été et que procurel'hiver avec ses glaces ...
Giacomo Leopardi
Siento la no-respuesta como respuesta.
El silencio habla.
Paul Valéry
Y tú, seguro que comprendes
el por qué de las cosas, y ves el fruto
del alba y de la noche,
del callado e infinito fluir del tiempo.
Sin duda sabes a qué dulce amor
sonríe la primavera,
a qué ayuda el verano y qué procura
con sus hielos el invierno...
Giacomo Leopardi
À BORD DE L'HIVER
L’ homme est un apprenti,
la douleur est son maître.
la douleur est son maître.
Alfred de Musset
Pour la douleur la tristesse,
Pour la douleur la tristesse,
l’angoisse versé dans sa carrière,
l'aiguillon de l'ennui dans les artères,
le rayon d’inquietude dans l'ombre.
Pour la douleur ses larmes,
le sang engourdi de silences,
la brouillard dans le creux de son être,
fiévreux d’absences
sous la lumière de l'aube.
Il y avait une étoile qui toucha son front,
et blessé de clarté
était connu temps imparable.
Finitude et conscience. Mémoire à la fin.
Peut-être la solitude. Rêve impossible.
Chanson d’hiver à bord de la nuit.
AL FILO DEL INVIERNO
L`homme est un apprenti,
la douleur est son maître.
la douleur est son maître.
Alfred de Musset
Por el dolor la tristeza,
la angustia derramada en su andadura,
la espuela del hastío en sus arterias,
el rayo de inquietud entre las sombras.
Por el dolor su llanto,
la sangre aletargada de silencios,
la niebla en la hondonada de su ser,
enfebrecido de ausencias
bajo la luz del alba.
Hubo una estrella que acarició su frente,
y herido de claridad
se supo tiempo indetenible.
Finitud y conciencia. Memoria al fin.
Acaso soledad. Sueño imposible.
Canción de invierno al filo de la noche.
EVOCATION ET CAUDAL
Fleuve ouverte à la douleur.
Il apprend à peindre en bleu les jours en rouge de son sang.
EVOCACIÓN Y CAUDAL
Río abierto al dolor.
Supo pintar de azul los rojos días de su sangre.
MER ET TEMPS
D’ où à où? -tu as demandé-
Et en ces jous-là c'était la mer.
Seulement la mer.
Eveillé mer. Sonore.
Vive élan de lumière battent dans mes rivages.
MAR Y TIEMPO
¿De dónde a dónde? -preguntabas-
Y entonces era el mar.
Sólo el mar.
Insomne mar. Rotundo.
Vivo impulso de luz latiendo en mis orillas.
RÉVEIL
Je salue le réveil d'un vers blanc
qu’il s'endormit
sur la terre de votre peau.
Et tout commence.
Nous aimons les mots qui sont des ponts
et non pas les grillages.
Nous disons oui à l'air, à l'eau,
à le geste noble de jours.
Les mains jointes
nous irons après la geste de la lumière.
AMANECER
Saludo el despertar de un verso blanco
que se quedó dormido
sobre la greda de tu piel.
Y todo empieza.
Amamos las palabras que son puentes
y no las alambradas.
Decimos sí al aire, al agua,
al gesto noble de los días.
Juntas las manos
iremos tras la gesta de luz.
ENFANTS POÈMS, POÈMES ENFANTS
L'aube de clarté subite
dans mes cahiers
infére sur les sentiers de sang,
sur cette bleue rive-là de les plus tristes.
Et regarde ce paysage de verses
qui nichent dans le rêve.
Enfants poèmes,
poèmes enfants ...
Enfants poèmes
nus de métaphores.
Enfants poèmes
poussant vers la lumière.
NIÑOS POEMAS, POEMAS NIÑOS
Súbita claridad amanecida
en mis cuadernos
infiere en los senderos de la sangre,
en esa orilla azul de los más tristes.
Y mira este paisaje de versos
que anidan en el sueño.
Niños poemas,
poemas niños...
Niños poemas
desnudos de metáforas.
Niños poemas
pujando hacia la luz.
BONNE MATINÉE
Aujourd'hui, je veux que mes poèmes
riment avec la lumière, l’eau, l’air,
la terre, le feu et le silence.
INICIO LA MAÑANA
Hoy quiero que mis versos
rimen con la luz, el agua, el aire,
la tierra, el fuego y el silencio.
NOS PAS
Propement l’après-midi eu un nom.
Vous veniez, vous êtes allé à ma rencontre.
IMPORTAN NUESTRO PASOS
Limpiamente la tarde tu nombre.
Tú venías, salías a mi encuentro.
SILENT GEOMETRIE
Et épreignant le soleil intense des jous
sur cercles d l'eau
alors j'ai écrit:
En vous ma liberté
la vie se m’ approfondit comme un fleuve.
Et mes pas sont
reflet du silence qui se cherche
chemin après le visage flou
des traces qui sont effacées.
CALLADA GEOMETRÍA
Y apurando el sol intenso de los días,
sobre círculos de agua
entonces yo escribí:
En ti mi libertad
la vida se me ahonda como un río.
Y son mis pasos
reflejo del silencio que se busca,
camino tras la faz desdibujada
de las huellas que se borran.
AMITIÉ
Et j'ai reçu votre brève lettre.
Et votre parole brève
et ma parole.
C'était printemps dans nos mains.
DE AMISTAD Y OTRAS LEALTADES
Y me llegó su breve carta.
Y su palabra breve
y mi palabra.
Era primavera en nuestras manos.
ENCORE AUJOURD’ HUI
Et c'est printemps dans nos mains.
Depuis de la loyauté sans crainte
nous marchons sur le sent
qui ont rendu nos pas.
Et nous disons l'air, l'après-midi,
la certitude d'être.
AÚN HOY
Y es primavera en nuestras manos.
Desde la lealtad sin miedo
recorremos la senda
que hicieron nuestros pasos.
Y decimos el aire, la tarde,
la certidumbre de ser.
SEUIL
Du seuil d'un rêve, j'ai été appelé ...
Antonio Machado
Mais mieux vaut ne rien dire.
J'ai vu ce qui passe quelque jour
après avoir traversé le seuil.
Et il est beau de vouloir voler
vers la lumière de la pensée.
UMBRAL
Desde el umbral de un sueño me llamaron...
Antonio Machado
Pero mejor no decir nada.
He visto lo que acontece un día
cualquiera tras cruzar el umbral.
Y hermoso es querer alzar el vuelo
hacia la luz del pensamiento.
POUR CROÎTRE
Tu as peint de lumière un horizon.
Et tu viens à moi arrivant l'aube à mes rivages.
Tu caresses le givre de mes rêves avec ton soif.
PARA CRECER
Has pintado de luz un horizonte.
Y te acercas a mí arribando la aurora a mis orillas.
Acaricias con tu sed la escarcha de mis sueños.
ENFIN SAVOIR
Vivre, vivre ...
Sentir, sentir ...
Et enfin savoir
que feu sans fumée
m’approche à la chaleur
d’une flamme inextinguible
que vol sillonne ma liberté,
quels ailes blanches ma joie.
AL FIN SABER
Vivir, vivir...
Sentir, sentir...
Y al fin saber
qué lumbre sin humo
me aproxima al calor
de una llama inextinguible,
qué vuelo surca mi libertad,
qué blancas alas mi alegría.
INTERVIVENCIA I
Nuit plus doux que la nuit.
Pablo Neruda
Nuit plus doux que la nuit.
Dans quel niveau de sommeil
et sur les bords de que rivières
tremblait du matin?
17 septembre 2004
INTERVIVENCIA I
Noche más dulce que la noche.
Pablo Neruda
Noche más dulce que la noche.
¿En qué escala del sueño
y a orillas de qué ríos
tembló la madrugada?
17 de Septiembre 2004
INTERVIVENCIA II
Et tremble la terre que nous habitons.
Au dehors
il y a fissures ouvertes,
fentes à travers lequels
les jours s’en vont comme l'eau courante.
18 septembre 2004
INTERVIVENCIA II
Y tiembla la tierra en que habitamos.
Afuera
hay fisuras abiertas,
rendijas por donde
fluyen los días con el agua.
18 de Septiembre 2004
INTERVIVENCIA III
Avec le tiers tremblement croissaient de tous les
craintes.
Et c'était comme une lamentation.
Terre gémit dans ses entrailles.
Gémissant les arbres, les oiseaux;
tous les animaux dans le sous-sol.
Effrayés les chiens
ont laissé à l'air
leur aboyer le plus pitoyable.
INTERVIVENCIA III
Con el tercer temblor crecieron todos
los miedos.
Y fue como un lamento.
Gimió la tierra en sus entrañas.
Gemían los árboles, las aves;
todos los animales del subsuelo.
Asustados los perros,
dejaron en el aire
su ladrar más lastimero.
INTERVIVENCIA IV
Finisse dejà le plan de l’ignominie?
Quel crime a de l'eau
que n’ appelle feu au soleil
ni d'aviron au vent?
Et où?
Qu'est-ce qu’elle dise la ballade
des jeunes en colère?
INTERVIVENCIA IV
¿Acaba el plan de la ignominia?
¿Qué culpa tiene el agua
que ni pide fuego al sol
ni al viento remo?
¿Y dónde?
¿Qué dice la balada
de los jóvenes airados?
SILENCIEUSE LA NEIGE
Et je ne comprends pas comment le temps passe
Je que suis de temps et de sang et d'agonie.
Je que suis de temps et de sang et d'agonie.
Jorge Luis Borges
Lorsque Décembre
dépasse vers l'hiver
et la mémoire est gui de lumière
récidiver au battement de quelques vers,
où profondes aflluences
présagent le devenir des ailes à racines.
Et silencieuse la neige,
faire taire les signes d'un après-midi
-plus prochain chaque fois
du pur désir cognitive-
décrire l'air de l'éphémère
pour trouver dans vos mains
le discours de la coutume
sous le trinôme «temps - sang - agonie"
SILENCIANDO LA NIEVE
Y no comprendo cómo el tiempo pasa,
Yo que soy tiempo y sangre y agonía.
Yo que soy tiempo y sangre y agonía.
Jorge Luis Borges
Cuando diciembre
adelante su paso hacia el invierno
y la memoria sea muérdago de luz,
reincidirás en el latido de unos versos,
donde honduras afluencias
presagien el devenir de alas en raíces.
Y silenciando la nieve,
silenciando los signos de una tarde
-más cerca cada vez
del puro afán cognoscitivo-
describirás el aire de lo efímero
para hallar en tus manos
el discurrir de la costumbre
junto al trinomio “tiempo-sangre-agonía”
PUR L’AIR
Pur l’air, alors peut-être vous vous souvenez
qu’il eut un moment propice au désespoir.
Et nous ne sûmes pas la métaphore
qui éclaire les sens.
LIMPIO EL AIRE
Limpio el aire, entonces tal vez recordarás
que hubo un instante propicio al desaliento.
Y no supimos la metáfora
que alumbra los sentidos.
ET À QUI DEMANDEREZ-VOUS?
Et à qui se demanderez-vous sur ce coin silencieux
où je quittais la soif de mes matinées
tandis que je vérifie les traits
et m' assiste un cœur par toutes les sentes?
¿Y A QUIÉN PREGUNTARÁS?
¿Y a quién preguntarás en qué callado rincón
fui dejando la sed de mis mañanas,
mientras verifico los trazos
y me asiste un corazón en cada senda?
MADRIGAL
L'inquietude se lève de bon matin.
Et aujourd'hui les pas se glissent par la lointaine
lumière d'une autre rivage.
MADRIGAL
Madruga la inquietud.
Y hoy los pasos se deslizan por la lejana
luz de otra ribera.
AU BORDS DE CE LAC
Ils restent encore
sentiers aux jours
mais il y a un chemin que meurt
au bords de ce lac.
A ORILLAS DE ESTE LAGO
Todavía les quedan
senderos a los días
pero hay un camino que muere
a orillas de este lago.
LAC DU SALT
Par la route d’ Ankare à la Capadoce
en evocation du lac Tuz
Lac du salt
Quel rêve de vitrail
a traversé le matin?
Dormaient-ils les mots dans le rêve?
À quoi songent les paroles?
Est-ce qu’elles habitent dans la maison du poème
ou parcourent les profondeurs de la mer
au-delà des lignes?
LAGO DE SAL
En el camino de Ankara a Capadocia,
evocando el lago Tuz
Lago de sal
¿qué sueño de cristal
cruzó la madrugada?
¿Dormían las palabras en el sueño?
¿Qué sueñan las palabras?
¿Habitan en la casa del poema
o navegan por la hondura de los mares
más allá de los versos?
AVRIL
Avril et vent.
Vent d'avril.
Jours de clarté
et lumière de l'aube dans les arbres.
ABRIL
Abril y viento.
Viento de abril.
Días de claridad
y luz amanecida en los árboles.
SOUVENIR
Qui éclaté à l'aube
la chanson du rêveur?
Et ça sonne encore le bourdon de leur guitare.
... Sonne ...
Et je me souviens de la soif des solstices
entre les accords de lumière et vie.
RECUERDO
¿Quién desgranaba al alba
la canción del soñador?
Y aún suena el bordón de su guitarra.
... Suena...
Y recuerdo la sed de los solsticios
entre acordes de luz y vida.
Y SIGO RECORDANDO
Y sigo recordando.
Otro día escribí casi un niño poema
a ritmo cartesiano, desde las ramas
de una parábola infinita.
Era de madrugada.
Y era la inquietud, el viento Norte.
Era la memoria de un río
y un devenir de sombras sobre el agua.
SILENCIEUSEMENT AUJOURD'HU
Silencieusement aujourd'hui
avec une étoile sculptée
et huit paraboles de lumière, tu m’approches le poème
jusq’à l'aube de mes mains.
CALLADAMENTE HOY
Calladamente hoy,
con una estrella tallada
y ocho parábolas de luz, acercas el poema
hasta el alba de mis manos.
CERTITUDE
Tu demandes par les rivières de mon sang
et tu illumines mon silence
avec une cadence de vers et de caresses,
avec sons de lumière pour mes pas.
Tu es en moi déjà et moi, je suis en toi aussi
attende-moi dans le rêve. Attende-moi
Ce soir je vais dessiner l'échelle
où notre liberté
et volonté de vivre,
limite aux quatre vents
avec la certitude de nous aimer.
CERTIDUMBRE
y alumbras mi silencio
con cadencia de versos y caricias,
con tañidos de luz para mis pasos.
Ya siendo en mí y en ti yo siendo
espérame en el sueño. Espérame.
Esta noche dibujaré la escala
donde nuestra libertad
y voluntad de vivir,
linda a los cuatro vientos
con la certidumbre de amarnos.
AIR À L’AIR
Air à l’air.
que nous ne manque pas de l'amour,
que nous ne manque pas.
Et aucun mal vent efface les chemins
ni toute la joie que le soleil héberge
en chaque soir.
Air à l’air.
Avec toi je vais jointe l'horizon
de tes mains.
AIRE AL AIRE
Aire al aire.
que no nos falte amor,
que no nos falte.
Y que ningún viento borre los caminos
ni todo el júbilo que el sol cobija
en cada atardecer.
Aire al aire.
Contigo voy asida al horizonte
de tus manos.
OÙ J’ÉCRIS TON NOM
Oh liberté!
où j'écris ton nom
plus de lumière se lève.
À dire vrai
plus de lumière se lève
où j'écris ton nom
Oh liberté!
DONDE ESCRIBO TU NOMBRE
¡Oh libertad!
donde escribo tu nombre
amanece más luz.
En verdad
amanece más luz
donde escribo tu nombre
¡Oh libertad!
INDEX
I Au bord de l’hiver
II Evocation et caudal
III Mer et temps
IV Réveil
V Enfants poèmes / Poèmes enfants
VI Bon matin
VII Nos pas
VIII Silent Geometrie
IX Amitié
X Encore, aujourd’hui
XI Seuil
XII Por croître
XII Enfin savoir
XIV Intervivencia I
XV Intervivencia II
XVI Intervivencia III
XVII Intervivencia IV
XVIII Silencieuse la neige
XIX Pur l’air
XX Et à qui demanerez-vous?
XXI Madrigal
XXII A bord de ce lac
XXIII Lac du salt
XXIV Avril
XXV Souvenir
XXVI Et je suive m’en souviens
XXVII Silencieusement aujourd’hui
XXVIII Certitude
XXIX Air à l’air
XXX Où j’écris ton nom
ÍNDICE
I Al filo del invierno
II Evocación y caudal
III Mar y tiempo
IV Amanecer
V Niños poemas, poemas niños
VI Inicio la mañana
VII Importan nuestros pasos
VIII Callada geometría
IX De amistad y otras lealtades
X Aún hoy
XI Umbral
XII Para crecer
XIII Al fin saber
XIV Intervivencia I
XV Intervivencia II
XVI Intervivencia III
XVII Intervivencia IV
XVIII Silenciando la nieve
XIX Limpio el aire
XX ¿Y a quién preguntarás?
XXI Madrigal
XXII A orillas de este lago
XXIII Lago de sal
XXIV Abril
XXV Recuerdo
XXVI Y sigo recordando
XXVII Calladamente hoy
XXVIII Certidumbre
XXIX Aire al aire
XXX Donde escribo tu nombre